"Le Rouge et le Noir" de Stendhal

Publié le par Beliath d'Eliancourt

majuscule-L.jpge Rouge et le Noir, paru en 1830, est la deuxième œuvre de Marie-Henri Beyle, id est Stendhal.

  Elle narre l’histoire de Julien Sorel, fils d’un charpentier de Verrières , jeune homme orgueilleux et curieux julien-sorel.jpgqui n’aspire qu’à une grande destinée, comme son idole Napoléon Bonaparte. Doué pour les études et parfait latiniste, il est recommandé par l’abbé Chélan auprès du maire, M. de Rênal, qui le prend comme précepteur. C’est ainsi qu’il fait la connaissance de l’épouse du maire, Mme Louise de Rênal, une femme dont la naïveté charme Julien. Entre ses deux personnes se noue une idylle ; mais bientôt, Elisa, la femme de chambre de Mme de Rênal, fait courir la rumeur de cette adultère. Afin d’éviter tout scandale, M. de Rênal  décide de renvoyer Julien ; il est envoyé au séminaire de Besançon.
Là-bas, il se montre différent de ses camarades : entouré de toute part par des jeunes gens sales dont le plus grand désir est de manger un peu de choucroute. Repéré par l’abbé Pirrard, administrateur du séminaire, Julien entra au service du marquis de La Mole, en tant que secrétaire.

  C’est ici que le jeune Sorel montre tout son art : élégant, froid, insaisissable, bref ! dandy, il s’attire les grâces de Mlle de La Mole, fière héritière de Boniface de La Mole, le comte protestant dont la reine Marguerite de Valois tomba amoureuse – histoire reprise par le romantique Alexandre Dumas pour sa Reine Margot. Elle en tombe enceinte. D’abord furieux, le marquis de La Mole consent à un mariage et à donner à Julien et Mlle. De la Mole une rentre de dix mille francs chacun. Les amants s’apprêtent à célébrer leur mariage lorsque la marquis reçoit une lettre de Mme de Rênal dénonçant l’immoralité et la perversité de Julien. Furieux et blessé dans son amour-propre et son honneur, Julien retourne à Verrières et tente d’assassiner celle qui a écrit un tel mensonge.
  Emprisonné, notre « héros » est exécuté. Le roman se termine sur l’image de Mlle de La Mole, baisant une dernière fois la tête de son amant… tout comme Marguerite de Valois fit avec la tête de Boniface de La Mole.

Publié dans Littérature & Art

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