Renaissance...

Publié le par Beliath d'Eliancourt

xplosion du nombre de repas servis aux Restos du Cœur, augmentation du chômage, appauvrissement de la classe moyenne… alors que le IIIe Millénaire aurait dû marquer, selon Aleister Crowley, l’Âge d’Horus – une ère de paix et de tranquillité où l’Homme n’aurait plus besoin de se soucier de sa survie et pourrait se consacrer à sa spiritualité –, la France, comme l’ensemble du monde, régresse économiquement et socialement.
Une perte des valeurs traditionnelles, d’identité nationale, teintée d’une angoisse quant à l’avenir, l’Homme se questionne sur le but de son existence. Car la société mercantile dans laquelle il se vautre depuis un demi-siècle ne lui apporte plus le rêve dont il a besoin pour s’épanouir pleinement.
Face à ce nouveau "Mal du siècle" si semblable à celui du "siècle vaurien", l’Homme part à la recherche de son Histoire, afin d’y trouver peut-être, dans les vestiges du passé, quelque chose à quoi se raccrocher pour endurer la grisaille de sa vie sans saveur, rébarbative.
On ne peut donc s’étonner de la résurgence, en plein XXIe siècle, du Romantisme (le rêve), du Dandysme (les valeurs) et des cultes d’inspirations païennes (la spiritualité), réminiscence d’époques glorieuses où le peuple était encore porté par la foi en un idéal. L’Homme a besoin d’espoir dans ce monde, et c’est bien souvent en ce tournant vers le passé qu’il le trouve.


"L'amour du passé est inné chez l'homme. Le passé émeut à l'envi le petit enfant et l'aïeule ; le passé c'est notre seule promenade et le seul lieu où nous puissions échapper à nos ennuis quotidiens, à nos misères, à nous-mêmes."Anatole France

Publié dans Divers

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K
<br /> Tout à fait d'accord avec vous. Nous nous tournons vers le passé pour mieux supporter ce présent de désespoir et d'angoisse.<br /> <br /> <br />
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